En avant marche, marche à l’ombre
Je dis souvent que, lorsque l’on travaille dur, il faut mettre autant d’énergie dans la planification des loisirs et des temps de repos. C’est ce que l’on a fait lors de notre conseil de famille de la semaine dernière : planifier une activité en famille pour cette journée. Les négociations n’ont pas été longues et ont vite débouché sur une marche dans les gorges de l’Orbe pour aller à la piscine de Vallorbe.
Généralement, je préfère les boucles, qui permettent de ne pas faire deux fois le même trajet et de retourner au point de départ, pratique aussi quand il faut récupérer un véhicule. Comme cette fois-ci, ce n’était pas le cas, je me suis dévoué pour rebrousser chemin après le pique-nique et retrouver la petite troupe à la piscine (vous connaissez mon intérêt pour cette activité !).
Dans les prévisions, c’était un maximum, de 3 heures de marche, principalement à l’ombre, sur des chemins longeant ou surplombant la rivière, pour une fois sans trop de dénivelé ! Nous avons donc lancé le projet… sans savoir encore que les températures allaient augmenter comme elles l’ont fait en fin de semaine !
Le début de la marche a été un plaisir. Pour tous. Il y a toujours quelques trouvailles le long des promenades : une — très — vieille voiture, des cascades, de la végétation, le chemin à flanc de montagne… Les tunnels creusés dans la roche sont toujours des passages appréciés — sauf pour papa qui craint toujours de se gratter la tête aux rochers. Peu à peu, le cours de la rivière était plus escarpé, de petits rapides faisant leur apparition… et augmentant un tout petit peu la fraîcheur.
La petite dernière a fait une chute — ah ces racines ! — et sa sœur aînée a eu le plus grand plaisir à la porter sur son dos quelques centaines de mètres.
La pause de midi, prévue les pieds dans l’eau a été attendue, et pas vraiment les pieds dans l’eau. Mais une bonne salade de pâtes, plutôt fraîche et bien assaisonnée, quel bien ça fait !
La fin de la promenade ne s’est pas tout à fait passée comme prévu. Si papa est bien retourné prendre la voiture en un temps record, maman et les filles ont eu de la peine à atteindre la piscine. La faute à l’eau… ou plutôt à son manque. On avait rempli toutes les gourdes disponibles mais ce n’était pas suffisant. C’est quand même le comble d’être au bord de l’eau — tout relatif — et d’avoir soif.
Grâce à la localisation GPS, j’ai vite fait de retrouver la troupe et de les amener, après avoir bu, à la piscine tant convoitée.
Nous y sommes toujours, et c’est de là que je vous écris. Nul doute que ce soir, tout le monde dormira bien !
