Buvons un café ensemble.

Depuis plus d'un mois, la vie "plus sérieuse" a repris ses droits. Le papa et l'instit se partagent temps, énergie et plaisir.

Si les élèves n'ont repris les cours que depuis 2 semaines dans le canton de Vaud, l'instit lui est devant son ordinateur ou en classe depuis quelques semaines du plus. Préparation de nouveaux cours - nouveau programme oblige - organisation du collège pour la nouvelle année scolaire, mise en place de la classe m'ont conduit à partager mon temps bien avant que la classe se remplisse de 23 nouveaux élèves.

Et c'est bien là de multiples nouvelles aventures qui commencent en même temps. Laissant le côté classe et nouveaux élèves pour un billet dans une autre section de ce site, c'est principalement sur le côté "Papa à temps partiel" que je vais m'étendre ici.

Les vacances m'ont permis de prendre un bon départ avec la nouvelle petite perle livrée en juin. De voir aussi tous ses progrès si rapprochés. Et ce n'est pas terminé, vraiment pas. Maintenant, elle sourit, elle demande - à sa manière - elle observe, encore et encore, elle attrape et arrive presque à tenir son livre préféré. Ce bon départ ne demande qu'à être augmenté chaque soir, et le week-end.

Car là se trouve bien la nouvelle réalité : il n'y a que le soir pour prendre du temps avec ma petite. Le matin, tout le monde dort encore lorsque je pars vers 6.30, sauf si une tétée se produit par bonheur dans la courte tranche horaire qui précède mon départ. Et le soir, ce n'est pas gagné du tout. Si je préserve autant que peu se faire cette tranche horaire en rentrant tôt à la maison, il faut bien avouer qu'après 9 heures de travail, pour l'instant non-stop, les pauses étant consacrées à toute une série de petits ou plus grands ajustements, et une heure de route, l'énergie est bien diminuée. Ajoutez à cela la situation de fin de journée d'un nourrisson, parfois bien fatigué lui aussi, le temps de qualité se résume parfois - et j'apprécie beaucoup - à une sieste commune, la petite couchée sur papa !

Il y a aussi tous ces temps, non-planifiés mais grandement désirés où, en l'espace d'une ou de cinq minutes, une grande connivence qui se crée, à grand renfort de sourires et gazouillis.

Le partage des tâches est de plus en plus nécessaire ... mais la répartition des différents facteurs entre elles n'est pas un équilibre évident à trouver. Peut-être que la journée hebdomadaire "Papa à la maison" qui débutera dans quelques semaines profitera au côté papa de l'homme.

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