Pour faire peur à papa
Aujourd’hui, c’était la journée tant attendue par Alexine et Eléanore : l’accrobranche. Après avoir bien choisi celui qui correspondait le mieux aux réalités de notre famille et qui ne demandait pas de vendre un rein pour y passer quelques heures, nous avons pris la direction d’Acrobois, après une nuit bien trop courte. Au moins, nous ne passerions pas le journée comme des larves, à s’ennuyer ou, pire, devant des écrans !

Le parc est très bien fait, tout d’abord parce qu’on peut y entrer gratuitement si on n’utilise pas les installations, ensuite, parce que les installations des 14 parcours se chevauchent et se surplombent, donnant l’impression d’avoir une meute de singes glissant au-dessus de notre terre.
C’est une chose de savoir que l’on ne risque rien, c’en est une autre de voir ses enfants se promener à quelques mètres de hauteur, même s’ils sont attachés à la ligne de vie (un système de câbles bien épais et de mousqueton qui permet de ne pas vraiment tomber lorsqu’on glisse d’une prise). Pour ne rien vous cacher, il y a des moments où je suis parti, attendant qu’elles arrivent à l’étape suivante ! C'est surtout ma petite dernière, peur de rien mais réfléchie qui m'a donné le plus de haut-le-coeur : comment se récupérer si elle n'était plus suspendue que par sa ligne de vie ?
Dans ce genre d’activités, ce n’est pas le plus grand et le plus fort qui ira forcément le plus loin. Papa a joué forfait, notre aînée y a été gentiment, notre deuxième rapidement et, au final, c’est maman et notre dernière qui ont été le plus loin dans le parcours. La première, arrêtée par l’espace entre les éléments qui devenait trop important, le seconde parce que le temps imparti à la famille était écoulé !
Chacun son rythme, chacun son plaisir, chacun son dépassement de soi (sauf pour papa!).
