Buvons un café ensemble.

Samedi, je sortais mon Fujifilm GFX 100S pour une belle promenade au bord de l’Arnon en famille. Cet après-midi, je prenais mon minuscule Sony ZV-1, qui n’est presque pas un appareil photos, pour une sortie en amoureux et en vélo et un petit tour dans le magnifique parc de Pro Natura à Champ Pittet, un classique à chaque changement de saison.

Comment trouver du plaisir à faire des photos – et à les développer ensuite – en utilisant du matériel tellement différent dans la manipulation et les capacités ?

Exploiter les forces de l’appareil

Utiliser un petit ou un gros appareil comporte des avantages et des inconvénients. Regardons ce qu’il en est pour ces deux modèles bien opposés. Bien sûr, chaque force comprend les faiblesses correspondantes. Les forces du petit pourraient être les faiblesses du grand et inversement.

Les forces du petit

  • la possibilité de l’emporter partout, de le mettre dans sa poche, d’être discret en prise de vue, en particulier si on joue au touriste.
  • une possibilité d’exploiter des fonctions particulières liées à sa considération comme un appareil à tous faire (le mode macro par exemple) pour autant que l’on ait lu le manuel et/ou que l’on se soit entraîné.
  • profiter de sa légèreté et de sa petite taille pour prendre plus facilement des cadrages créatifs.
  • un moindre coût – encore que… – et donc moins de crainte à l’utiliser dans des situations plus risquées (sable, vent, environnement humide…).

Les forces du gros

Bien sûr, sa grande taille permettra des réglages plus fins et plus rapides, et généralement de rapporter des clichés de meilleure qualité. J’ai bien dit généralement…

  • une meilleure profondeur de champ
  • une meilleure sensibilité (ISO)
  • la possibilité d’avoir des images plus définies pour le recadrage
  • le choix d’un panel plus important de focales et d’ouvertures
  • une meilleure prise en main et une ergonomie plus à même de permettre d’effectuer rapidement des réglages spécifiques
  • un viseur de bonne qualité, permettant de prendre des clichés dans des situations lumineuses plus difficiles.

Une anecdote

Il y a quelques années, je cherchais un petit appareil photo à emporter lorsque nous faisions des balades en famille avec les filles qui étaient petites. J’avais testé le GX8 de Panasonic mais je le trouvais trop limité en qualité d’image. J’ai donc cédé aux sirènes de Fujifilm, prenant un hybride APSC de taille bien contenue. À l’époque, c’était le X-T2. J’ai été tellement surpris par la qualité des clichés, pris généralement avec des focales fixes à grande ouverture, que j’ai vendu tout mon matériel plein format, lourd et ne me donnant pas forcément de meilleurs clichés. Une précision cependant : mon matériel APS-C était plutôt haut de gamme alors que mon matériel plein format était un peu daté avec des zooms de marque tierces bien qu’à grande ouverture également.

Discerner les photos

Cet article n’a pas valeur de test, tout au plus de lever un coin du voile sur le plaisir de faire des photos et les moyens d’y parvenir. À ceux qui disent que le plus gros appareil prendra toujours de meilleures photos et que cela se voit à l’oeil nu, je vous propose de faire le test avec les photos présentes dans la galerie ci-dessous, mélangeant des clichés pris avec le Sony ZV-1 (compact, capteur 1 pouce, 20 Mpixels) et le Fujifilm GFX100S (hybride, capteur moyen format = 1,7x plein format, 100 Mpixels). Pour l’expérience, toutes les images ont été retaillées à 2560 pixels sur le plus long côté.

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