Un jour au parc animalier de Goldau
Réveil paradisiaque : soleil, beau lac, un peu frais mais il n'a pas gelé cette nuit. On se prépare doucement pour une journée au Tierpark de Goldau, le parc animalier au bord du lac des 4 cantons que l'on désire visiter depuis longtemps.
Après un petit passage dans une ferme locale, histoire de ramener un peu de fromage et de saucisson du terroir, nous faisons une demi-heure de route pour arriver à Arth-Goldau. Le parc animalier n'est pas très difficile à trouver, il suffit de suivre la foule. En ce lundi de Pâques, la file d'attente est longue, les parkings 1 et 2 sont déjà pleins. Ça nous va plutôt bien : le 3 est vide, à l'orée de la forêt et nous pouvons choisir l'emplacement que nous voulons ! Il n'y a pas à dire, garer un camping car de 6m de long mais surtout de 2,3m de large, ce n'est pas toujours simple, en tout cas pas aussi simple que notre Lodgy familial, surtout en milieu urbain.

Payant cash, nous pouvons prendre la file courte - dont la caisse est à court de petite monnaie - et éviter ainsi la longue queue. Malgré le monde qui visite le parc, nous n'avons pas l'impression de marcher les uns sur les autres. Le parc est grand, les allées sont multiples, il y a de la place pour tous, et même pour beaucoup plus ! Même à la plaine de jeux, il y en a pour tous. Ce n'est qu'aux passages obligés qu'on se rend compte de la limite de l'exercice : toilettes, restaurant, échoppes fast food ou glaces.
Ce parc animalier s'est cantonné aux espèces pouvant vivre en liberté en Suisse. Il n'y a donc pas de lion, de girafe, de tigre ou d'éléphant. Côté animaux sauvages, c'est un peu limité. Du coup, ours et loups sont les attractions principales. Prévu pour les enfants, de multiples attractions permettent aux enfants de se mettre dans les peaux des animaux, de marcher comme eux ou sur leurs traces. Les chemins sont multiples : simples pour les poussettes ou plus ardus pour les cascadeurs. S'il ne s'agit pas vraiment d'un zoo, c'est un lieu splendide pour les familles et pour les enfants de tous âges.






Après le pique-nique et quelques bons gâteaux ramenés avec les cafés par papa, nous continuons notre visite et nous dirigeons vers la tour. Une grande tour, avec tellement d'escaliers que Tamara n'est pas arrivée au bout du compte, papa non plus ! En fait, il n'a même pas essayé. De son sommet, on domine non seulement le parc mais également les alentours. C'est l'occasion de prendre quelques belles photos et de faire l'un ou l'autre panorama.








Nous continuons le tour du parc et terminons, un peu fatigués, par une glace bien méritée avant d'aller retrouver notre maison sur roues. Depuis que nous l'avons garé, seul au milieu du parking, de nombreux autres véhicules l'ont rejoint, et nous sommes bien contents d'être arrivés avant eux, tant la cohue est serrée.
C'est l'heure de la sieste pour Madame et Alexine, papa et Tamara partent en promenade pour les laisser dormir calmement, et peut-être découvrir un endroit moins solennel qu'un parking pour la nuit. Tout au long de notre marche, en bordure de route sans trottoir, nous discutons de la manière de marcher au bord d'une route sans danger, de l'importance de regarder autour de soi et d'écouter également. Au détour d'un virage, nous découvrons l'autoroute et entendons tout à coup son bruit omniprésent. Finalement, le parking n'est pas si mal et nous y resterons pour la nuit.

Maman n'a jamais fait les scouts, pourtant qu'est-ce qu'elle aime faire du feu. À notre retour, nous échangeons les rôles. Papa se met en mode sieste et vidéo - je vous laisse deviner ce que je regarde ! - maman et les filles se mettent à la recherche du bois et à l'allumage du feu, un peu compliqué en raison du vent qui s'est levé et qui souffle déjà assez fort. Finalement, les cervelas sont grillés. Passage obligé après la viande, les marshmallows, une bonne friandise bien sucrée.








En fin de soirée, le vent est vraiment fort, nous choisissons de nous mettre à l'abri d'un bâtiment. Nous sommes en pente mais avec bien moins de vent. La nuit sera chahutée mais... suite pour demain !