Au château de Rochebaron
Ce serait dommage de venir au bord de la Loire et de ne pas visiter un de ces châteaux. Mais voilà, les châteaux de la Loire dont on parle généralement sont bien plus bas sur le cours d'eau. Ici, en Haute-Loire (43), nous sommes plus près des sources, des gorges que du long fleuve presque tranquille, longeant les châteaux immenses et splendides.
Pourtant, ce serait dommage d'ignorer ceux qui s'y trouvent. Ainsi, parfois en ruines, partiellement réhabilités, ils existent et méritent un détour, au moins pour admirer leur paysage et les surprises qu'ils nous réservent.
Nous avons donc traversé le pays de la Haute-Loire pour nous rendre au bord du fleuve et grimper le bon kilomètre qui sépare le parking officiel de l'entrée du château. Le chemin est bon, mais il monte quand même de près de 15 %.
Deux pièces de musée nous permettent de plonger dans l'ambiance moyenâgeuse, mais c'est surtout la tour et son escalier en pierres qui a retenu notre attention. Pas satisfaits d'avoir pris un peu de hauteur pour dominer sur les alentours, ces quelques mètres supplémentaires nous ont amenés sur le toit de ce monde. Le Pays de la Loire s'ouvre à nous, au nord et au Sud, que le fleuve sépare d'est en ouest. Villages, champs, forêts, lacs, tout est découpé de manière chaleureuse en ce mois de juillet chaud. Les champs presque prêts à être moissonnés ajoutent encore une touche chaleureuse à ce paysage.





Le château, dont les premières pierres remontent à près de 1000 ans, en a vu de toutes les couleurs : construction, démolition, reconstructions successives, carrière à portée de mains pour les bâtisseurs de la région après la Révolution française. Il n'est actuellement plus que l'ombre de ce qu'il a dû être dans les siècles de victoire. Les amateurs de vieilles pierres apprécieront le détour.









Mais ce n'est pas tout : un cercle de volerie y a établi ses cages et, peu après notre arrivée, nous avons pu profiter à une démonstration de vol d'une série de rapaces... mais cela, c'est une autre histoire... ou la même histoire qui continuera dans un autre billet de ce blog.
