Pays basque, destination de vacances 2010
Pour la première fois depuis bien longtemps - et la première fois depuis que nous sommes mariés - nous avons pris de vraies vacances : deux semaines dans le pays basque et un petit week-end sur la Côte d'Azur en rentrant ...
Depuis janvier nous en rêvions : 2 semaines dans un petit village du Pays Basque français, à mi-chemin entre les Pyrénées - et la fraîcheur pour moi - et l'océan - pour Esther. Nous n'avons pas été déçus.
Outre les traditionnels ingrédients des vacances que sont les grasses matinées, les repas au jardin ou sur la terrasse, les heures de flâneries ou encore les ballades, nous avons pu découvrir sans répit cette région que nous ne connaissions absolument pas.
Au-delà des collines très vertes et peu élevées - en tant que Suisses, nous nous attendions à voir des montagnes un peu plus semblables à nos Alpes - s'érigent de jolis villages, plus ou moins grands mais toujours respectueux des traditions agricoles, avec des maisons blanches aux charpentes rouges, et dont la place du village est très souvent la place du fronton, pour la pelote basque.
Au-delà d'autres collines approchait l'océan et ses vagues toujours vigoureuses. Notre première rencontre avec l'océan fut assez limitée, les fortes vagues nous empêchant de nous baigner entièrement. Ce n'est que dans la baie de Saint-Jean-de-Luz que nous avons pu profiter d'un océan calme.
Durant ce séjour, nous avons également effectué quelques visites ... un peu de culture quand même!
Notre premier choix s'est porté sur la maison d'Edmond Rostant à Cambo-les-Bains, une belle demeure témoignant du goût et de la richesse de l'écrivain, tout en repsectant merveilleusement le style basque.
Ensuite, nous avons découvert les gorges de Kakuetta, trouvées après de longues heures de routes improbables, de bas en haut et de haut en bas des collines basques. Vive les itininéraires courts du GPS !
Finalement, comme une belle conclusion à notre séjour basque, nous avons pris le petit train à crémaillère qui monte jusqu'à la Rhune, à la frontière espagnole. Le sommet nous offre une vue loin à la ronde - pour autant que les nuages ne la limitent pas - sur le pays basque. Là, Espagne ou France n'ont plus de frontière. Montée presque confortable - sur les bancs en bois d'un vieux train - et descente abrupte et plutôt caillouteuse. Nos habitudes suisses ont été quelque peu bousculées par les promeneurs qui montaient ou descendaient en savates ou en nu-pieds.
Pour terminer, nous avons passé un court week-end au bord de la mer Méditerrannée, une soirée à Vias-Plage - un vrai hameau commercio-touristique - et une pause de midi au cap d'Agde, nettement plus ... naturel.
Après tout cela,il ne restait plus que 600 kilomètres pour rentrer chez nous. Je n'avais jamais réalisé que la Côte d'Azur était si proche de chez nous.
Quelques photos...
















