Buvons un café ensemble.

Lorsqu'on part en vacances - et si loin de surcroît - on ne peut pas tout maîtriser. Si, fidèle à mes habitudes, nous étions bien à l'avance au check-in, les surprises ont commencé aussitôt ...

Première surprise

Pour cause de tempête, l'avion avec lequel nous devions partir était en retard. Il devait arriver 4 plus tard ... soit plus de 2 heures après notre départ ... estimé.

Prenons notre mal en patience, nous avons profité d'un petit déjeuner cosy chez mes parents et, pendant qu'Esther prolongeait notre courte nuit, j'ai fait de grands plans avec papa ...

Soyons optimistes !

De retour à l'aéroport, nous avons rapidement passé les différents portiques de sécurité et avons effectué un excellent vol tranquille de 8 heures vers notre première escale ... avec 4 heures de retard et sachant que nous avions 30 minutes pour prendre notre correspondance. Toute personne ayant déjà voyagé une fois vers les États-Unis saura que c'est utopique, mais le personnel d'embarquement semblait y croire.

Il faut savoir que l'entrée aux États-Unis, peut importe d'où l'on vient et quels que soient les documents déjà préparé est toujours une procédure d'une précision militaire ... Papiers à présenter, empreintes digitales et photographie de la cornée, tout est - très bien - fait mais cela prend le temps qu'il faut. Comptez 2 à 3 vols qui envoient chacun 300 passagers aux mêmes guichets et vous comprendrez que même 45 minutes, c'est rapide.

Ainsi, l'optimisme de l'hôtesse d'embarquement n'a pas été récompensé. et c'est ainsi qu'a commencé, pour nous comme pour beaucoup d'autres passagers du vol CO 81 les longues palabres de remplacements.

"Demain au plus tôt !"

Après un temps d'attente considérable, nous avons eu affaire à une hôtesse peu engageante : "Votre vol sera pour demain 12.45, rien avant et débrouillez-vous d'ici là. Il y a une liste d'hôtels là-bas au fond. Si cela ne vous convient pas, voyez avec l'hôtesse d'à côté."

Première douche froide. Il semble qu'en cette période estivale, les vols pour notre destination cadencés toutes les 2 heures jusque tard ne soient pas d'actualité.

Meilleures nouvelles

Mais je ne m'en laisser par conter. Je me précipite sur l'hôtesse "de secours", qui se trouve être la responsable de l'équipe de secours. Mais il y a du monde et tous les cas sont compliqués, surtout un samedi en fin de journée. Après plus de 30 minutes d'attente, nous avons accès à "la personne ressource". Une fois dépassé le "c'est une raison météorologique, nous n'y pouvons rien" grâce à un peu d'indignation et de ténacité, le clapotement sur le clavier reprend et une nouvelle solution est proposée : attendre en tant que voyageurs "overbooked" sur le vol de 8.30 : s'il y a des places libres à l'embarquement, nous pourrons les prendre.

Quant aux désagréments, le geste commercial amorcé en Suisse se poursuit : nous recevons des tickets pour un souper et un petit-déjeuner.

Quelques conseils d'amélioration du palace

Quant au palace qui nous accueille, il n'a de palace que l'espace qui est à notre disposition. En effet, le terminal C de l'aéroport de Newark (EWR) n'est pas un modèle du genre pour qui veut passer une nuit tranquille.

  • La chambre de plusieurs milliers de mètres carrés manque un peu d'intimité.
  • Les voisins sont un peu bruyants - comprenez : la nuit est le temps de fourmillement des nettoyeurs.
  • Les lits sont proposés en kits de rangées de fauteuils. Il y en a des centaines par personnes mais l'ajustement laisse un peu à désirer.

Un bon point tout de même : pas de problème pour obtenir rapidement et à bon marché un chocolat chaud ou un thé au milieu de la nuit. Et puis question lever de soleil, nous sommes aux premières loges ...

Je vais terminer notre premier billet américain ici. J'espère vous proposer le prochain après une bonne nuit de repos, à "maison".

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